Communes sans bois tropicaux

 

Plafond de la gare TVG de Valence en Moabi.

Plafond de la gare TVG de Valence en Moabi.

Les forêts tropicales primaires ont perdu plus de la moitié de leur superficie dans les dernières décennies. Pourtant nous savons tous qu’elles recèlent une immense richesse en espèces encore inconnues, qu’elles jouent un rôle important dans la régulation du climat de notre planète, qu’elles assurent les ressources vitales pour des peuples autochtones.

Même éloignés de ces zones nous avons une responsabilité énorme dans la destruction de ces forêts en consommant du bois exotique entré en masse et issu du pillage de ces forêts pour nos portes et fenêtres , nos meubles de cuisine, nos placards ou autre mobilier de jardin.

Que pouvons nous faire ?

Individuellement nous avons le pouvoir du porte-monnaie et pouvons être attentif à nos achats en favorisant le bois local issu de nos forêts tempérées gérées durablement. Favoriser les bois locaux dans nos achats c’est aussi soutenir une filière économique source d’emploi dans nos territoires.

Collectivement nous pouvons inciter nos communes à faire le choix du bois local dans les constructions municipales. L’association « peuple des forêts primaires » porte depuis des années cette démarche pour engager un comportement responsable et peser sur notre gouvernement qui depuis 1998 (17 ans !) ne fait pas appliquer la loi visant à ne laisser entrer sur notre territoire que des bois tropicaux venant de sources gérées durablement.

Mille Traces relaie cette action et à obtenu l’engagement officiel de la commune de Saint Agnan en Vercors (26) et de Plan de Vitrolles (05). Plus de cent communes, communautés de communes, départements ou région ont déjà pris cet engagement !

N’hésitez pas à nous contacter pour recevoir les documents à apporter à votre conseiller municipal préféré pour faire adopter une « motion commune sans bois tropicaux de forêts primaires ».

Chaque goutte d’eau compte !